Le 10 octobre, le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue russe Vladimir Poutine ont discuté au téléphone des moyens de prévenir la propagation des conflits dans la région du Moyen-Orient. Ils ont insisté sur la nécessité d'un "cessez-le-feu immédiat" et d'une "reprise des négociations" entre les parties.
Le même jour, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a également échangé avec le secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), Hissein Brahim Taha. Le chef de la diplomatie iranienne a proposé d'organiser une réunion urgente au niveau ministériel de l'OCI pour examiner la situation à Gaza et a exhorté tous les pays musulmans à agir rapidement pour soutenir les Palestiniens.
Par ailleurs, la Grèce a présenté un plan en cinq points pour résoudre le conflit au Moyen Orient lors de la 27e Conférence ministérielle de l’Union européenne (UE) et du Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui se tient à Oman. Ce plan met l'accent sur la condamnation de la violence, la libération immédiate des otages et prisonniers, l'évitement de toute action offensive contre des cibles civiles, l'assurance de l'aide humanitaire, et l'organisation d'une conférence spéciale sur la situation au Moyen-Orient, avec la participation des Nations Unies, de l'UE, de la Ligue arabe, ainsi qu'Israël et l'Autorité palestinienne.