Photo AFP/TTXVN
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Les deux camps ont aussi multiplié les déclarations belliqueuses, faisant fi des appels à la trêve de l'essentiel de la communauté internationale, et se rejetant la responsabilité du conflit.
Depuis vendredi, Stepanakert, principale ville du Karabakh, a été la cible de frappes, forçant la population à se terrer dans les caves et les abris. Depuis la nuit de samedi à dimanche, la ville est en outre privée d'électricité.
Les tirs de roquettes ont repris avec une intensité nouvelle dimanche vers 9h30, heure locale, ont constaté les journalistes de l'AFP dans la cité, où les sirènes retentissent de manière quasi incessante.
Shushan Stepanyan, la secrétaire de presse du ministère arménien de la Défense a annoncé le soir du samedi peu après 21 heures que les combats intenses continuaient. Mais « les Forces arméniennes continuent de contrôler avec confiance la situation ». Elle a également affirmé qu'à 20h26 l’Azerbaïdjan a bombardé Stepanakert.
Dans une autre perspective, l'Iran a mis en garde samedi contre toute "intrusion" sur son territoire par les forces arméniennes et azerbaïdjanaises engagées dans des combats au Nagorny Karabakh, après que des mortiers ont frappé des villages iraniens le long de la frontière.
"Toute intrusion sur le territoire de notre pays par l'une ou l'autre des parties au conflit est intolérable (et) nous mettons sérieusement en garde toutes les parties de prendre les précautions nécessaires à cet égard", a indiqué un communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères, publié sur son site officiel.