Au Vietnam, dans la Déclaration d'Indépendance de 1945, le Président Hô Chi Minh a mis en relief les droits fondamentaux des humains et les a mis en lien avec les droits de la nation. Par cette approche, qui place l’homme au cœur des intérêts du pays, le Vietnam s’est employé à assurer les moyens de subsistance de la population et à défendre les droits de l’homme par le biais du développement.
Le Vietnam s’applique à édifier un État de droit socialiste et à perfectionner sa législation relative aux droits de l’homme. La Constitution de 2013 inclut un chapitre consacré aux droits de l’homme et aux devoirs de citoyen. Plus de 90 documents liés à ce sujet ont été adoptés, créant un cadre juridique puissant permettant de défendre les intérêts légitimes des humains.
En 2022, le taux de la pauvreté multidimensionnelle a été ramené à 4,3%. Le droit d’accès à la scolarité, aux logements et aux services sanitaires est assuré. De nombreux progrès ont été observés dans le domaine de l’égalité des genres. Pour preuve, le taux des femmes députées à l’Assemblée nationale et aux conseils populaires atteint 30%, un niveau élevé par rapport aux autres pays.
S’agissant de la liberté religieuse, la vie spirituelle au Vietnam est riche et diverse avec des milliers d’événements religieux chaque année.
Avec 78 millions d’internautes sur les 100 millions d’habitants, le Vietnam figure parmi les pays ayant le plus fort taux d’usagers d’Internet. Le Vietnam agit activement au sein des tribunes multilatérales afin de défendre les droits de l’homme au niveau mondial. À noter que le pays a été élu membre du Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour deux mandats, 2014-2016 et 2023-2025. Lors de ce forum, le Vietnam a lancé différentes initiatives susceptibles d’assurer les droits des femmes, des enfants, des personnes handicapées et des victimes du dérèglement climatique. En 2016 et 2018, deux résolutions proposées par le Vietnam, portant sur les impacts du changement climatique sur les droits des enfants et des femmes, ont été adoptées par le Conseil des droits de l’homme.