Il compte parmi les très rares pays au monde à avoir réussi à tenir ce pari. C’est ce qu’a annoncé le vice-ministre de la Santé Nguyên Thanh Long, lors de l’atelier de formation en ligne organisé ce samedi à Hanoï à l’intention des hôpitaux.

« Cependant, il n’y a pas de place pour la négligence, le combat risque de durer », a-t-il averti, en insistant sur la forte contagiosité du SARS-CoV-2 et sur les difficultés à prévenir les contaminations. Dans l’histoire humaine, jamais une épidémie n’avait été aussi dévastatrice pour toucher, en l’espace de quelques mois, la quasi-totalité des pays au monde, a-t-il ajouté.

De son côté, Luong Ngoc Khuê, le directeur du service de Gestion des soins de santé, a annoncé que le ministère de la Santé avait relevé d’un rang le niveau de prévention du Covid, compte tenu du risque accru de contaminations en milieu hospitalier. Toute personne allant consulter un médecin à l’hôpital est désormais considérée comme une source possible de contamination, a-t-il expliqué.

Il n’existe pour le moment aucun traitement spécifique pour le Covid-19 et le Vietnam actualise ses schémas de traitement en fonction des recherches et des essais menés à l’échelle mondiale, ont indiqué les responsables du ministère de la Santé.