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«Nous devons renforcer nos revendications à la lumière de la quatrième révolution industrielle», a déclaré le président brésilien, en référence à l'essor du numérique, de l'intelligence artificielle, des biotechnologies. Pour Lula da Silva, la révolution numérique et la transition énergétique sont deux transformations majeures en cours. Elles ne peuvent être façonnées par une poignée d'économies riches, rééditant la relation de dépendance entre le centre et la périphérie.
Dans leur déclaration finale, les membres du G77+Chine ont réaffirmé leur engagement à renforcer l'unité du groupe pour consolider son rôle dans l'arène internationale. Ils ont réitéré la nécessité de réformer à fond l'architecture financière internationale pour qu'elle soit plus inclusive et plus coordonnée. Le Groupe demande également d'élever la représentation des pays en développement dans les organes mondiaux de prise de décision.
Le sommet du G77+Chine, formé par des pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine qui représentent 80% de la population mondiale, avait débuté vendredi à La Havane. Le Groupe, créé en 1964 par 77 pays, compte désormais 134 nations. La Chine a participé comme acteur externe.