Le Royayme-Uni, la France et l’Allemagne soutiennent l’accord nucléaire iranien

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(VOVWORLD) - Le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne ont convenu lors d'appels téléphoniques séparés du Premier ministre Theresa May au président français Emmanuel Macron et à la chancelière allemande Angela Merkel dimanche 29 avril que la mise en œuvre de l'accord nucléaire avec l'Iran était le «meilleur moyen» d'empêcher Téhéran de développer des armes nucléaires. Ils ont également convenu qu'il y avait des éléments importants que l'accord ne couvre pas, mais que l’on doit aborder, y compris les missiles balistiques, ce qui se passe quand l'accord expire, et l'activité régionale déstabilisatrice de l'Iran.
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 Le communiqué indique que les dirigeants sont également déterminés à continuer à travailler en étroite collaboration et avec les États-Unis sur la manière de relever les différents défis que pose l'Iran - y compris les problèmes qu'un nouvel accord pourrait couvrir.

Toujours dimanche, le président français Emmanuel Macron et son homologue iranien Hassan Rohani ont convenu toujours lors d'un entretien téléphonique, de "travailler dans les prochaines semaines à la préservation du contenu de l'accord nucléaire signé entre l’Iran et le groupe P5+1 en 2015 dans toutes ses composantes.  Le président français a fait part de son souhait que les acquis de la négociation de 2015 soient préservés et que les discussions puissent s'ouvrir sur les trois sujets additionnels indispensables que sont le contrôle de l'activité nucléaire après 2025, le programme balistique de l'Iran et les principales crises régionales.

De son côté, le président iranien Hassan Rohani a déclaré que l’accord nucléaire de 2015 entre son pays et le groupe P5+1 (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) n’est en aucune manière négociable. L’Iran n’acceptera aucune restriction au-delà de ses engagements conformes aux règles internationales après 2025, quand les clauses d’accord de 2015 vont expirer.

Notons que le président américain Donald Trump a donné aux signataires européens du texte - France, Royaume-Uni, Allemagne - jusqu'au 12 mai pour "réparer les affreuses erreurs" de cet accord, faute de quoi il refusera de prolonger l'assouplissement des sanctions américaines contre la République islamique.

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