Le Premier ministre libanais, Hassan Diab. Photo: Reuters
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L’exécutif était fragilisé par le départ de quatre ministres, dimanche et lundi, à la suite de la terrible explosion du 4 août, qui a fait au moins 160 morts et relancé la contestation populaire.
«Aujourd’hui, nous répondons à la volonté du peuple qui exige que les responsables de ce désastre dissimulé pendant sept ans rendent des comptes, et à son désir d’un véritable changement», a déclaré Hassan Diab lors d’une allocution retransmise à la télévision lundi soir. «Face à cette réalité, j’annonce aujourd’hui la démission de ce gouvernement.»
Le drame qui s’est produit dans la capitale libanaise il y a moins d’une semaine est le résultat d’une «corruption endémique», a-t-il notamment regretté lors de son discours, se disant aux côtés de ceux qui réclament que les responsables de ce «crime» soient traduits en justice.
Le président libanais, Michel Aoun, a accepté cette démission et chargé M. Diab d’expédier les affaires courantes jusqu’à la formation d’un nouveau cabinet.