Ce mardi, des manifestants se sont rassemblés devant le bâtiment du Parlement
et ont lancé un ultimatum, avertissant que d’autres protestations auraient lieu si
le Parlement n’était pas dissous.
Selon une annonce du bureau du président, l’ancienne Première ministre
Khaleda Zia, présidente du Parti nationaliste du Bangladesh (BNP), a été
libérée. Condamnée à 17 ans de prison pour corruption en 2018, Mme Zia a retrouvé
la liberté en même temps que toutes les personnes arrêtées lors des
manifestations étudiantes précédentes. Le commandant en chef de l’armée
bangladaise, le général Waker-Uz-Zaman, devrait rencontrer les dirigeants du
mouvement de protestation étudiante pour discuter de la formation d’un
gouvernement intérimaire. Des élections devraient suivre ultérieurement.