Photo AFP/TTXVN
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«Parvenir à la paix
en Colombie est une aspiration historique de toute la région et de la planète»,
a lancé à l’ouverture le représentant cubain Ivan Mora. Pour Gustavo Bell, chef
négociateur du gouvernement colombien, ce nouveau cycle vise à «parvenir à un
cessez-le feu plus solide», qui «permette d’arriver aux élections dans une paix
absolue» et qui mette fin aux «enlèvements, recrutements d’enfants» et
«attaques aux infrastructures». «Aucun obstacle ne nous fera nous lever de la
table» de négociations, a assuré Pablo Beltran, le chef de la délégation de
l’ELN, qui a toutefois souligné les «difficultés» dans l’application de
l’accord de paix avec les Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie). Le
chef de l’Etat colombien, récompensé d’un Nobel de la Paix en 2016 après avoir
négocié un accord de paix historique avec la principale guérilla de son pays,
les Farc, espère un accord similaire avec l’ELN (Armée de libération nationale)
«le plus tôt possible».