Pour Bill Hayton, du Royal Institute of International Affairs (RIIA) du Royaume-Uni, cette rencontre annuelle, qui est devenu depuis 10 ans un forum sécuritaire important de la région, concourt au maintien de la paix et de la stabilité en mer Orientale.
«Les sujets abordés sont de plus en plus ciblés. Les participants discutent des plus récentes évolutions en mer Orientale, des causes et des conséquences des agissements illégaux qui y ont été vus avant de mettre en place des mesures pour résoudre les litiges et promouvoir la coopération dans cette zone maritime».
Hoang Ngoc Giao, le directeur de l’Institut d’études des politiques et des législations pour le développement, a appelé les pays de l’ASEAN à parler d’une même voix et à parvenir, avec la Chine, à un code de conduite dans les meilleurs délais.
« L’ASEAN et la Chine ont conclu la Déclaration sur la conduite des parties en mer Orientale (DOC). Mais cette déclaration n’est pas un texte juridiquement contraignant, même si ses clauses se conforment parfaitement au droit international. C’est ce qui a permis à Pékin de violer la DOC. Mais en agissant ainsi, la Chine, qui est tout de même une grande puissance, a entaché son image et sa crédibilité internationale. L’opinion internationale doit en prendre conscience».
Ce symposium international sur la mer Orientale est coorganisé par l’Académie de la diplomatie du Vietnam, l’Association des juristes vietnamiens et le Fonds d’assistance à la recherche sur la mer Orientale. L’objectif est de susciter une vague de soutien à la lutte pour la défense de la souveraineté du Vietnam dans cette région maritime hautement stratégique.