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Cette session intervient avant le deuxième anniversaire de l'adoption d'une résolution visant à réguler l'exercice du droit de veto par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité. Selon cette résolution, les pays exerçant leur droit de veto doivent fournir des explications lors de l'Assemblée générale. L'objectif est d'accroître la transparence du Conseil de sécurité et d'inciter à une utilisation plus mesurée du droit de veto.
Dennis Francis, président de l'AGNU, a souligné que l'abus de ce droit paralyse non seulement le Conseil de sécurité mais entrave également la capacité de l'ONU à maintenir la paix et la sécurité internationales.
Durant les débats, il a été noté que le droit de veto a été utilisé à six reprises en six mois, notamment en relation avec la question palestinienne et le conflit dans la bande de Gaza. Récemment, les États-Unis ont utilisé leur veto contre une résolution soutenant l'adhésion de la Palestine à l'ONU. Face à ces événements, certains ont plaidé pour une réforme urgente du Conseil de sécurité, appelant à limiter, voire à abolir ce droit.