Dans un rapport envoyé mardi aux médias par l’ONU, Agnès Callamard, rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, conclut qu’en absence d’une menace imminente mettant en danger la vie, la manière d’agir des États-Unis était illégale et avait violé la Charte des Nations unies. L’experte doit présenter jeudi son rapport devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, dont les États-Unis se sont retirés en 2018.