Le ministre argentin des Affaires étrangères, Santiago Cafiero. Photo d'archives: joseluispatinio.com |
Selon lui, l'accord actuel présente de nombreux inconvénients pour l'Argentine, notamment dans les secteurs de la production, de la finance et de la technologie. Il a également souligné que l'ouverture du marché argentin aux produits européens aurait un impact négatif sur l'industrie nationale et les exportations agricoles.
Cette décision de l'Argentine va à l'encontre des intérêts du Brésil et de l'Espagne, qui assurent respectivement la présidence tournante du MERCOSUR et du Conseil européen. Ces deux pays ont tenté ces derniers mois de finaliser les négociations sur l'ALE entre les deux blocs, espérant le signer lors du sommet de l'UE prévu le 7 décembre à Rio de Janeiro.
Le Paraguay, qui prendra la présidence tournante du MERCOSUR à partir du 7 décembre, ne poursuivra pas les efforts pour promouvoir l’ALE entre le MERCOSUR et l’UE si l’accord n’est pas conclu d’ici la fin de l’année. Le président paraguayen, Santiago Peña a indiqué que le pays se concentrerait plutôt sur la négociation d’accords de libre-échange avec d’autres partenaires, tels que Singapour ou les Émirats arabes unis (EAU).