Antonio Guterres a une fois de plus appelé toutes les parties prenantes à mettre en œuvre un cessez-le-feu humanitaire et à libérer «immédiatement et sans condition» tous les otages.
De sa part, Human Rights Watch (HRW) a déclaré lundi qu'Israël ne s'était pas conformé au verdict de la Cour internationale de Justice (CIJ) rendu le 26 janvier, qui exigeait la fourniture urgente d'une aide à la population de la bande de Gaza. Selon HRW, Israël n’a pas créé de conditions favorables au transport du carburant et a empêché l’aide humanitaire d’atteindre la zone fortement touchée du nord de Gaza.
Toujours ce lundi, la Ligue arabe (LA) et la Turquie ont exhorté la CIJ à considérer comme illégale l'occupation des territoires palestiniens par Israël. Auparavant, à La Haye, aux Pays-Bas, le 19 février, la CIJ, la plus haute juridiction des Nations Unies (ONU), avait ouvert un procès pour évaluer les conséquences juridiques de la mise en œuvre par Israël des politiques et des activités d'occupation active des territoires palestiniens depuis 1967, y compris Jérusalem-Est. Au 6e et dernier jour du procès, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a appelé la CIJ à confirmer l'occupation illégale par Israël et à se prononcer clairement sur les conséquences juridiques pour les deux parties.