Le président turc Recep Tayyip Erdogan (gauche) et son homologue russe Vladimir Poutine à Kazakhstan, le 13 octobre 2022. Photo: Reuters |
La semaine dernière, Moscou proposait à Ankara de devenir un «hub gazier», par lequel pourraient transiter les exportations russes, après l'arrêt des gazoducs Nord Stream 1 et 2 qui relient la Russie à l'Allemagne en passant par la mer Baltique.
Les grandes lignes d'un tel projet ne sont pour le moment pas connues. Mais il s'agirait de développer des infrastructures gazières en Thrace, dans la partie européenne de la Turquie, au nord-ouest d'Istanbul. C'est déjà dans cette région, à Kiyiköy, que débouche le gazoduc TurkStream, inauguré en 2020. Ce double pipeline immergé sous la mer Noire permet à la Russie d'exporter une trentaine de milliards de mètres cubes de gaz par an vers la Turquie, puis vers les Balkans.