Le président Tayyip Erdogan. Photo : REUTERS |
"Si vous ne nous livrez pas vos terroristes, nous ne pouvons pas faire passer l'approbation de la candidature à l'Otan par le parlement", a affirmé Erdogan dimanche soir, faisant référence à une conférence de presse conjointe qu'il a tenue avec le Premier ministre suédois Ulf Kristersson en novembre dernier. "Pour que cette demande soit adoptée par le Parlement, il faut d'abord que vous nous remettiez environ 130 de ces terroristes", a ajouté Erdogan.
La Turquie a déclaré que la Suède en particulier devait d'abord adopter une position plus claire contre ce qu'elle considère comme des terroristes, principalement des militants kurdes et un groupe qu'elle tient pour responsable d'une tentative de coup d'État en 2016.
La Suède et la Finlande ont signé un accord tripartite avec la Turquie en juin 2022 visant à surmonter les objections d'Ankara. Dans le cadre de cet accord, les deux pays nordiques se sont engagés à traiter les "demandes d'expulsion ou d'extradition de suspects de terrorisme en suspens de la Turquie de manière rapide et approfondie", en tenant compte des renseignements turcs et en respectant l'ensemble du droit européen.