Le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov |
Cette
mission a pour rôle d’assurer la liaison entre l’Alliance atlantique à
Bruxelles et le ministère de la défense russe. La décision fait suite au
retrait, début d’octobre par l’Alliance, des accréditations de huit émissaires
russes, accusés d’espionnage.
La
Russie reproche à l’Alliance atlantique son ambition de s’étendre à ses
frontières en intégrant en son sein l’Ukraine et la Géorgie. « A la suite
de certaines mesures prises par l’OTAN, les conditions de base pour un travail
en commun ne sont plus là », a déclaré lundi le ministre des affaires
étrangères russe, Sergueï Lavrov, précisant qu’a priori ces décisions
prendraient effet le 1er novembre.
Depuis
2014 et l’annexion de la Crimée par la Russie, « l’OTAN a déjà fortement
réduit les contacts avec notre mission. Du côté militaire, il n’y a eu aucun
contact depuis lors », a justifié le chef de la diplomatie russe.
En cas
d’« urgence », l’Alliance pourra à l’avenir contacter l’ambassadeur
russe en Belgique, a encore affirmé M. Lavrov.