Des Sud-Coréens regardent la diffusion du lancement d'un missile par la RPDC, le 25 septembre 2022. Photo: AFP/TTXVN |
Les nouveaux tirs sont intervenus à la veille du déploiement, par les États-Unis, d’un porte-avion à propulsion nucléaire dans la mer à l’est de la péninsule coréenne. Dans le même moment, New York, le Conseil de sécurité de l’ONU se réunissait pour évoquer le lancement d’un autre missile nord-coréen qui avait survolé le Japon deux jours plus tôt.
Ce jeudi, un missile a parcouru 350 km à une altitude de 100 km, tandis que l'autre missile a parcouru 800 km à une altitude de 50 km. Il semble suivre une trajectoire irrégulière, a déclaré le ministre japonais de la Défense, Yasukazu Hamada. Ce sixième lancement, en moins de deux semaines, est «absolument inacceptable», a aussitôt réagi le Premier ministre japonais Fumio Kishida.
Le comité des chefs d’état-major interarmées sud-coréen a de son côté annoncé qu’il surveille de près tous les développements et que l'armée du pays maintient un état de préparation pour une coopération étroite avec les États-Unis.