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Pour Eddy Pratomo, le doyen du département de droit de l'Université de Pancasila, cet éventuel recours à la force risque d’aggraver les tensions en mer Orientale. Comme il l’a fait observer, le champ d’application de ladite loi est très large puisqu’il couvre la mer Orientale toute entière sans s'appuyer sur les dispositions du droit international, en particulier la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS) de 1982. Selon lui, cette nouvelle loi sur les gardes-côtes va entraver les négociations pour un Code de conduite en mer Orientale.
Même son de cloche du côté d’Hikmahanto Juwana, professeur de droit international à l'Université d'Indonésie. «L'Indonésie et la Chine n’ont pas de "revendications de souveraineté qui se chevauchent" en mer Orientale, mais Pékin a fréquemment violé la zone économique exclusive indonésienne», a-t-il expliqué.