La Ligue arabe exige l'arrêt des «opérations militaires» à Gaza et l’établissement de «corridors» humanitaires

VOV Égypte
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(VOVWORLD) - Le chef de la Ligue arabe a exigé lundi «l'arrêt immédiat des opérations militaires» dans la bande de Gaza et la mise en place de «corridors» pour aider la population.

«Nous exigeons l'arrêt immédiat des opérations militaires et l'ouverture de corridors sûrs pour porter secours à la population», a déclaré Ahmed Aboul Gheit lors d'une réunion des ministres de la Justice des pays arabes à Bagdad.

Depuis le 7 octobre, l'attaque surprise du Hamas contre Israël et les bombardements de rétorsion de l'armée israélienne sur Gaza ont fait des deux côtés des milliers de morts et un million de déplacés.

Lundi également, les ministres des Affaires étrangères égyptien et français ont demandé le transport de biens de première nécessité vers la bande de Gaza et le retrait des étrangers de cette bande de terre touchée par le conflit. Actuellement, le point de passage de Rafah, à la frontière égyptienne, est le seul point de circulation dans la bande de Gaza avec l'extérieur qui n'est pas sous le contrôle d'Israël.

L'Égypte a en effet reçu des centaines de tonnes d'aide humanitaire envoyées par des pays et des organisations internationales à la population de Gaza. Toutes ces marchandises sont actuellement rassemblées dans la ville d'Arish, dans le nord de la péninsule du Sinaï, prêtes à être transportées dans la bande de Gaza par le point de passage de Rafah...

Le «sommet régional et international sur l'avenir de la cause palestinienne», proposé par l'Égypte en pleine guerre entre Israël et le Hamas, aura lieu samedi 21 octobre, en présence des 18 dirigeants du monde et de la secrétaire générale de l’ONU Antonio Guterres, ont indiqué lundi des agences de presse du Golfe.

Toujours ce lundi, le porte-parole du Hamas, Abou Obeida a noté que 22 otages avaient été tués par des raids israéliens sur la bande de Gaza et ajouté que le nombre total de prisonniers capturés était d'environ 200 à 250 personnes, dont des étrangers. «Nous libérerons les détenus étrangers si les conditions sont réunies», a-t-il également ajouté.

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