Lors d'un discours, à l'occasion d'une conférence à Zurich, en Suisse, Kristalina Georgieva a souligné que le système de paiement international, qui permet la circulation des capitaux entre les pays, fait face à des défis majeurs, à commencer par des coûts importants.
La dirigeante a cité l'exemple des envois d'argent des immigrés à leur famille.
"Le coût moyen d'un transfert est de 6,3%. Ce qui signifie que quelque 45 milliards de dollars par an sont détournés au profit d'intermédiaires" au lieu de bénéficier aux destinataires, dont "des millions de ménages à faible revenu", a-t-elle déploré.