C'est ce qu'a déclaré samedi l'amiral Rob Bauer, le président du comité militaire de l'Alliance, qui a aussi rappelé que l'Australie est un partenaire mais pas un membre de l'Otan.
Il y a de nombreux accords qui peuvent avoir des effets sur l'Otan d'un point de vue politique, mais celui conclu entre les États-Unis, l'Australie et la Grande-Bretagne n'aura pas d'impact sur la coopération militaire au sein de l'Otan, a-t-il ajouté.
Pour rappel, les États-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni ont annoncé mercredi avoir établi un partenariat stratégique pour tenter de contrer la Chine, incluant notamment la fourniture de sous-marins américains à propulsion nucléaire à Canberra, ce qui a de facto fait perdre à la France un mégacontrat signé en 2016 pour la fourniture de douze sous-marins à propulsion diesel. Vendredi, la France a rappelé ses ambassadeurs aux États-Unis et en Australie, une décision sans précédent vis-à-vis de deux alliés historiques.