S'exprimant lors de la conférence, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal bin Farhan Al Saud, a déclaré qu'il fallait tout mettre en œuvre pour améliorer le dialogue entre Kiev et Moscou afin de résoudre la situation en Ukraine.
Selon le ministre saoudien des Affaires étrangères Al Saud, toute négociation visant à parvenir à la paix en Ukraine nécessite la participation de la Russie. Lors du sommet, le Premier ministre allemand Olaf Scholz a également souligné que la paix ne peut être réalisée sans la participation de la Russie au dialogue. Le président de la Commission européenne (CE), Charles Michel, a pour sa part déclaré que la paix ne pourra être obtenue que par le dialogue, et que par conséquent, Kiev doit décider lui-même quand il sera prêt à entreprendre une telle démarche.
Partageant le même avis, la présidente suisse Viola Amherd a déclaré que si la Russie veut la paix, elle devra à un moment donné participer au processus de négociation. De son côté, le président chilien Gabriel Boric a affirmé que la présence de la Russie à la table des négociations était essentielle. Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a estimé que les conditions offertes par la Russie pour résoudre le conflit constituent des étapes importantes, notamment l'élaboration d'une stratégie globale comprenant des mesures diplomatiques.
Sur cette question, le président français Emmanuel Macron a déclaré qu'il était nécessaire d'augmenter le nombre de pays participant au processus de promotion d'un plan de paix pour l'Ukraine. Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a, quant à lui, appelé à des efforts mondiaux accrus pour parvenir à une « paix juste et durable » en Ukraine.