Elle ne s’attend ensuite qu’à une reprise mondiale modérée en 2024 (+2,7%). «Il s’agit de la croissance la plus faible sur les trois dernières décennies» à l’exception de la crise de 2008 et des conséquences de la pandémie en 2020, a insisté Ayhan Kose, directeur du groupe de recherche de la BM.
C’est dans les pays développés que le ralentissement sera le plus sensible. La Banque mondiale ne prévoit plus que 0,5% de croissance aux États-Unis (contre 1,9% en juin dernier) et aucune croissance du PIB dans la zone euro (contre 1,9% également).
Les pays émergents ne sont pas non plus épargnés, la croissance chinoise était désormais attendue à 4,3% (0,9 point de pourcentage de moins) et les autres pays émergents et développés devant voir leur économie progresser en moyenne de 2,7%.