La raison? Le variant Omicron, qui se répand rapidement sur tous les continents accentuant pénurie de main d'oeuvre et problèmes logistiques, a prévenu mardi la Banque mondiale.
Les perturbations économiques simultanées provoquées par Omicron pourraient réduire davantage la croissance mondiale cette année, de 0,2 à 0,7% pour tomber à 3,9% voire 3,4%.
Dans ce scénario, la grande partie du choc se ferait sentir au premier trimestre 2022, suivi d'un rebond au deuxième trimestre, précise-t-elle.
La pandémie de Covid-19 continue de faire des ravages, en particulier au sein de la population des pays pauvres, a déploré le président de la Banque mondiale David Malpass, soulignant que l'on assistait à un renversement troublant de la réduction de la pauvreté, de l'amélioration de la nutrition et de la santé.
Il s'est aussi alarmé de l'impact sur l'éducation: la proportion d'enfants de 10 ans qui ne savent pas lire une histoire de base est passée de 53% à 70% dans les pays à revenu faible et intermédiaire.