Photo d'illustration
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Le
tabagisme, y compris le tabagisme passif, sont des causes majeures de maladies
cardiovasculaires, notamment d’infarctus du myocarde et d’accidents vasculaires
cérébraux, provoquant quelque 3 millions de décès annuels. Mais il apparaît que
les risques multiples associés au tabac sont bien mal connus. Malgré la baisse
régulière de la consommation dans le monde, plus de 7 millions de décès annuels
sont imputables au tabac. S’il est vrai que la proportion mondiale des fumeurs
a été ramenée de 27% en 2000 à 20% en 2016, la réduction de la demande de tabac
et de la mortalité et de la morbidité qui lui sont dues progresse à un rythme
qui ne permettra pas d’atteindre la cible d’une baisse de 30% d’ici à 2025 chez
les 15 ans et plus. Au rythme actuel, la réduction en 2025 ne dépassera pas
22%.
Pour le
Dr Douglas Bettcher, directeur de la Prévention des MNT à l’OMS, « Les
gouvernements disposent des pouvoirs nécessaires pour protéger la population
contre les maladies cardiaques évitables. Parmi les mesures réduisant les
risques de cardiopathie liés au tabac, figurent l’interdiction totale de fumer
dans tous les lieux publics et lieux de travail intérieurs et l’emploi de mises
en garde sur les conditionnements illustrant les risques sanitaires liés au
tabagisme. »