Déchargement de l'aide humanitaire au poste frontière de Rafah, le 2 novembre 2023. Photo : THX/TTXVN |
«Appelez-la trêve, fenêtre (humanitaire), ce que vous voulez, mais nous avons besoin que la violence diminue et que le droit international soit respecté», a souligné Josep Borrell devant les diplomates de l’Union européenne. «Il n’y a pas de solution militaire au conflit», a-t-il martelé.
Lundi également, la ministre néerlandaise de la Défense, Kajsa Ollongren, a déclaré qu’une pause dans les combats pouvait jouer un rôle important dans l'acheminement de l'aide humanitaire à la population de la bande de Gaza.
La présidente de la Commission europpénne, Ursula von der Leyen, a annoncé lundi que l'UE augmenterait l'aide humanitaire à Gaza de 25 millions d'euros, portant ainsi le montant total de l'aide humanitaire destinée aux civils de ce territoire à 100 millions d'euros.
S'exprimant à la capitale turque Ankara, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré qu'il avait discuté avec son homologue turc Hakan Fidan de moyens d'accroître les aides humanitaires dans la région de Gaza.
Toujours ce lundi, le porte-parole de l’armée israélienne, le lieutenant-colonel Avichay Adraee, a annoncé qu’Israël ouvrirait à nouveau de 10h à 14h (heure locale) un couloir humanitaire pour permettre aux civils gazaouis du nord de la bande de Gaza de fuir vers le sud. L’évacuation des ressortissants étrangers de Gaza reprendra également.