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Les forces hostiles à l'UE seront cependant loin de remporter une majorité, d'après les sondages. Mais ils vont contribuer au chamboulement des équilibres historiques de l'hémicycle européen, dominé de manière quasi-ininterrompue depuis 1979 par les deux grands partis de la droite et de la gauche pro-européennes.
Ironie de l'histoire: le vote commencera au Royaume-Uni, forcé de participer au scrutin car son accord de divorce avec l'UE n'a toujours pas été ratifié. Il se terminera dimanche, avec le passage dans l'isoloir des électeurs de grands pays comme l'Allemagne, la France, l'Italie ou l'Espagne.
Les scores des partis d'extrême droite du Rassemblement national de Marine Le Pen en France, de La Ligue de Matteo Salvini en Italie et du parti du Brexit de l'europhobe Nigel Farage au Royaume-Uni seront particulièrement scrutés.