Des policiers déployés à Yangon, au Myanmar. Photo: AFP/ TTXVN |
Selon le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, au moins 18 personnes ont été tuées et 30 ont été blessées lors des affrontements le 28 février seulement. Antonio Guterres a affirmé que l’utilisation des armes létales était inacceptable et le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU Stephane Dujarric a appelé la communauté internationale à soutenir l’ONU et demander l’arrêt des violences au Myanmar.
Le même jour, l’Union européenne a mis en garde la junte militaire contre des sanctions qui pourraient être prises à son encontre. Josep Borrell, Haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité a confirmé que l’UE approuverait de telles mesures ; les ministres des Affaires étrangères de l’UE s’étant mis d’accord sur la nature des sanctions et notamment l’arrêt de certaines aides au développement au profit de ce pays.
Le Secrétaire d’État des États-Unis, Anthony Blinken, a également exprimé son inquiétude quant à l’escalade de violences au Myanmar.