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Au moins 174 personnes sont mortes en Indonésie ce samedi 1er octobre dans la soirée, du fait d'un mouvement de foule qui a dégénéré. La bousculade a eu lieu lorsque des milliers de fans en colère de l'équipe du Arema FC ont envahi le stade après la défaite de leur équipe 3 à 2 contre celle de Persebaya Surabaya, et ont été aspergés de gaz lacrymogène. Le drame, qui s'est déroulé à l'est de l'île de Java, a aussi fait quelque 180 blessées. C'était la première fois en plus de vingt ans que leur équipe perdait face à sa grande rivale.
La police, qui a qualifié cet événement d'émeutes, a tenté de persuader les fans de regagner les gradins et a tiré des gaz lacrymogènes après la mort de deux policiers. De nombreuses victimes ont été piétinées à mort ou ont manqué d'oxygène. Face à ce drame, le gouvernement indonésien a présenté ses excuses et a promis d'enquêter sur les circonstances de ce mouvement de foule qui en fait l'un des épisodes les plus meurtriers de l'histoire du football après la catastrophe de Lima (Pérou), en 1964, où au moins 300 personnes étaient décédées dans le stade national après la décision d'un arbitre.