Scène déchirante suite au bombardement israélien sur le camp de réfugiés d'al-Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza, le 25 décembre 2023. Photo: AFP/TTXVN |
Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a souligné la nécessité de prendre des mesures immédiates pour réduire le danger et minimiser le risque de terrorisme. Il a déclaré que 21 des 36 hôpitaux de la bande de Gaza étaient hors service, ce qui a été confirmé par Sean Casey, coordinateur de l’équipe médicale d’urgence de l’OMS sur place.
«La capacité médicale n'est plus que de 20% de ce qu'elle était il y a 80 jours. La plupart des lits et des services ont été fermés, à cause de la destruction des infrastructures, de l'évacuation du personnel, du manque d'électricité, de médicaments et de matériel», a-t-il rapporté.
L'OMS a également fait état du besoin urgent de nourriture dans toute la bande de Gaza, où les habitants ont même arrêté les convois humanitaires pour leur demander des vivres. Le directeur général de l'OMS a affirmé que la sécurité des travailleurs humanitaires et la continuité du soutien dépendaient de la distribution rapide de nourriture.
La situation s’est aggravée mercredi par la coupure des télécommunications et d'Internet, qui a notamment entravé les communications des secours. Selon les chiffres de l'Autorité sanitaire de la bande de Gaza, le conflit, qui a éclaté le 7 octobre, a déjà fait près de 21.000 morts et plus de 54.000 blessés, dont de nombreux civils.