Cette réunion est l’occasion pour les principales économies du monde de définir une position commune sur la nouvelle fiscalité internationale. La question d’un minimum d’imposition mondial, premier «pilier» d’une vaste réforme fiscale portée par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), tiendra le haut du pavé, avec, en deuxième volet, la possibilité de taxer les bénéfices des grandes multinationales, notamment les géants du numérique. Pour le G7, il s'agit de répondre aux «stratégies d'évitement de l'impôt» de certaines entreprises, souligne une source proche des négociations, selon laquelle on n'a «jamais été aussi proches d'un accord» sur la question.
Un accord formel pourrait n'être annoncé que lors du prochain G20 des ministres des Finances en juillet à Venise, avant une validation par les pays de l'OCDE.