Christine Lagarde. Photo: AFP/TTXVN |
Elle laisse ainsi entendre que l'institution pourrait abaisser ses prévisions de croissance mondiale dès la semaine prochaine. En juillet, l'institution tablait sur une croissance mondiale de 3,9% pour cette année et l'an prochain.
Si la croissance mondiale demeure à son plus haut niveau depuis 2011 quand elle avait rebondi après la crise financière de 2008, il y a des signes qu'elle "a atteint un plateau", a-t-elle expliqué dans un discours.
Le "problème clé" est la matérialisation des menaces de mesures protectionnistes, estime la responsable de l'institution.
L'administration Trump a imposé cet été des taxes douanières sur 250 milliards de dollars d'importations venues de chine, en rétorsion à des pratiques commerciales jugées "déloyales". Pékin a rétorqué en infligeant de son côté des tarifs douaniers sur 110 milliards d'importations de produits américains.
Les États-Unis, qui ont aussi mis en oeuvre des taxes sur l'acier et l'aluminium, s'efforcent d'obtenir une plus grande ouverture des marchés aux marchandises américaines.