Cette accélération de la pauvreté «est considérablement plus rapide que le choc de la pandémie de Covid-19», note le PNUD, qui impute, en partie, la flambée des prix au conflit en Ukraine.
Selon le Programme onusien, «les transferts d’argent ciblés vers les ménages sont plus équitables et plus rentables que des subventions énergétiques générales». Le PNUD considère, dans le même temps ,que les pays concernés auront besoin d’un soutien du système multilatéral «pour joindre les deux bouts».
Parmi les pays faisant face aux conséquences les plus dramatiques de la hausse des prix figurent l’Arménie, l’Ouzbékistan, le Burkina Faso, le Ghana, le Kenya, le Rwanda, le Soudan, Haïti, le Pakistan, le Sri Lanka, l’Éthiopie, le Mali, le Nigeria, la Sierra Leone, la Tanzanie ou encore le Yémen.