L'infanterie et les chars israéliens sont engagés dans le sud du Liban. Photo: FDI |
Selon un communiqué officiel, un char israélien aurait délibérément visé cette position onusienne près de Kafer Kela. L’armée israélienne n’a pas encore réagi à ces accusations.
Ce n’est pas la première fois qu’Israël est pointé du doigt pour des attaques contre les forces de maintien de la paix depuis le début de son offensive contre le Hezbollah fin septembre. La communauté internationale, en particulier les pays contributeurs de troupes, condamne fermement ces actes. Lors d’une récente réunion en ligne, 16 ministres européens de la Défense ont appelé à une pression maximale sur Israël pour mettre fin à ces agressions.
En parallèle, la France a exclu les entreprises israéliennes du salon Euronaval, une décision qui a provoqué l’indignation de Tel-Aviv. Cette mesure s’inscrit dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes.
Au Liban, une frappe israélienne sur Nabatieh a fait 16 morts et 52 blessés, dont le maire de la ville. Cette attaque, la plus meurtrière contre une institution gouvernementale libanaise depuis le début du conflit, suscite l’inquiétude quant à une possible escalade.