Un bâtiment a incendié lors d'une violente manifestation à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, le 15 mai 2024. Photo: AFP/AVI |
Le ministre des Affaires étrangères néo-zélandais Winston Peters a exprimé sa vive inquiétude concernant les tensions en Nouvelle-Calédonie, appelant toutes les parties à désamorcer la situation. De son côté, le Premier ministre vanuatais Charlot Salwai a souligné que les actes de vandalisme affectaient négativement l'économie de la Nouvelle-Calédonie. Il a estimé que le gouvernement français devrait engager un dialogue avec le principal groupe politique indépendantiste et abandonner le projet de réforme constitutionnelle, à l'origine de la crise. La ministre australienne des Affaires étrangères Penny Wong a appelé les habitants de la Nouvelle-Calédonie au calme, déclarant que le gouvernement australien soutenait les discussions entre toutes les parties.
Le gouvernement français a déployé des troupes dans les ports et les aéroports internationaux de la Nouvelle-Calédonie et a imposé l'état d'urgence dans le territoire. Le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé qu'au soir du 17 mai, le nombre de policiers et de gendarmes en Nouvelle-Calédonie passerait de 1700 à 2700.
Depuis la nuit du 13 mai, les émeutes en Nouvelle-Calédonie ont coûté la vie à 4 personnes et en a blessé des centaines d’autres.