Dans son allocution, Edouard Phillipe a présenté devant les principaux ministres de la Santé, de l’Intérieur, du Travail, de l’Education et de la Transition écologique et des Transports, la préparation de l’étape du 11 mai concoctée par son gouvernement depuis l’annonce le 13 avril par le président Emmanuel Macron de la date de la levée partielle du confinement anti-coronavirus. Ce dernier est en vigueur depuis le 17 mars.
Si le déconfinement est validé sur “l’ensemble du territoire métropolitain”, Édouard Philippe a indiqué que “le pays est coupé en deux”.
“Si les départements verts restent verts dans les 3 prochaines semaines”, une nouvelle étape de déconfinement pourra être envisagée début juin.
Dans les départements rouges, le déconfinement est possible “mais avec restrictions”. Les collèges ainsi que les parcs et jardins resteront fermés.
Un retour en classe pour les élèves de 6e et 5e est envisagé à compter du 18 mai dans les départements classés “vert”.
Edouard Philippe a indiqué qu’il y avait deux cas particuliers: Mayotte, où le nombre de cas est faible, mais en augmentation et l’Île-de-France où le nombre de cas baisse, mais reste néanmoins trop élevé. Ces deux territoires “demandent une vigilance particulière”, a prévenu le chef du gouvernement.
“Il n’y aura pas de confinement obligatoire pour les personnes vulnérables après le 11 mai”, a annoncé le Premier ministre, tout en appelant les personnes à risques à respecter “des règles de prudence très strictes” face au coronavirus.
Edouard Philippe a demandé aux personnes ”âgées ou malades de pathologies comme l’obésité, le diabète” ou souffrant “d’insuffisance respiratoire” de “conserver dans toute la mesure du possible des règles de prudence très strictes”, comme “celles des deux derniers mois”.
Le Premier ministre a indiqué que les transports seraient maintenus notamment en Île-de-France, mais avec “des règles très strictes au moins les 3 premières semaines”.