Il accuse depuis des mois Pékin de pratiques "déloyales". "La Chine vise nos agriculteurs, un moyen pour elle de m'obliger à continuer de lui permettre de profiter des Etats-Unis", a-t-il tweeté. “Nous avons été gentils jusqu'ici!”, a-t-il écrit, en référence au montant des exportations annuelles de marchandises chinoises vers les Etats-Unis. En réponse, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Geng Shuang a déclaré qu'"il n'y avait pas de gagnant dans une guerre commerciale", appelant les Etats-Unis à changer de direction. Il a souhaité que les Etats-Unis "écoutent la voix de la raison et l'appel commun de la communauté internationale".
Mercredi également, Donald Trump et le chef de l’exécutif européen Jean-Claude Juncker ont eu une conversation "productive" à la Maison Blanche où ils tentaient de trouver une porte de sortie à la guerre commerciale déclenchée par le président américain.
Dans le détail, les Américains et les Européens se sont engagés à créer un groupe de travail en faveur du libre-échange transatlantique. Dans ce sens, les Etats-Unis ont suspendu leur menace de taxation à 25% sur les automobiles européennes. De même, les deux parties ont convenu de travailler ensemble pour mettre fin au contentieux lié à l’acier et à l’aluminium, même si ni les taxes douanières américaines, ni les représailles décidées par l’Union européenne n’ont été suspendues pour l’heure.