Elles demandent des « papiers et des logements pour tous » ainsi qu’une rencontre avec Edouard Philippe, le Premier minsitre. Elles ont finalement été évacuées vers 16 heures par les forces de l'ordre, selon la préfecture de police de Paris, qui a précisé que 37 personnes avaient été interpellées.
Le collectif auquel appartiennent ces clandestins fédère 34 foyers de sans-papiers d'Île-de-France, ainsi que de l’association Droits devant et le collectif La Chapelle debout! Leur opération a débuté en début d'après-midi devant l'édifice. « On est des sans-papiers, des sans-voix, des sans-visages pour la République française. On vient sur la tombe de vos grands hommes pour dénoncer vos profanations », a fait savoir le collectif dans un communiqué.
« On restera ici jusqu’à ce que le dernier d’entre nous ait des papiers et pour que celles et ceux qui viendront après aient la liberté de rester », ont par ailleurs écrit les « gilets noirs ». Ils ont également indiqué ne plus vouloir négocier avec le ministère de l’Intérieur « et ses préfectures », mais directement avec les services du Premier ministre.