Lors d'une téléconférence mardi, Andrea Thompson, sous-secrétaire du Département d'État aux Affaires de la sécurité des armements et de la sécurité internationale, a déclaré que les gouvernements décideront ou non d'héberger ces missiles.
"C'est une décision souveraine qui revient aux seuls dirigeants de ces gouvernements", a déclaré Thompson. "Il ne peut s’agir d'une décision unilatérale américaine", a-t-elle assuré.
Les alliés du traité de défense mutuelle américain, le Japon, la République de Corée et l’Australie sont considérés comme les principaux candidats pour accueillir les missiles américains. La Chine a averti que tout pays qui accepterait un tel arrangement serait puni, probablement sous la forme d’un boycott économique ou de sanctions similaires.
Washington a annoncé son intention de placer de telles armes dans la région Asie-Pacifique après son retrait du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire.
Les États-Unis ont accusé l’autre signataire du traité, la Russie, de tricher en développant des systèmes d’armes interdits par le traité. De nombreux analystes affirment cependant que Washington cherche depuis longtemps à déployer des missiles à portée intermédiaire pour contrer l'arsenal croissant de la Chine.