Le navire de la Force maritime d'autodéfense japonaise JS Atago, le destroyer américain USS Barry et le destroyer sud-coréen Sejong the Great participent à un exercice de défense antimissile dans les eaux à l'est de l'île d'Ulleung, en République de Corée, le 22 février 2023. Photo : YONHAP/AVI |
Cet exercice fait suite à un essai de missile effectué le 24 août par la République populaire démocratique de Corée. Lors de cet essai, Pyongyang avait lancé son missile Chollima-1, transportant un satellite de surveillance militaire, mais cet essai s'était soldé par un échec.
Trois destroyers, à savoir le Yulgok Yi I de la République de Corée, l'USS Benfold des États-Unis et le JS Haguro du Japon, ont été mobilisés pour participer à cet exercice. Dans le cadre d'un scénario de réponse à un éventuel lancement de missile balistique par la RPDC, les trois pays se concentrent sur les procédures de détection et de suivi d'une cible simulée sur ordinateur, en partageant mutuellement les informations pertinentes. Cet exercice vise également à évaluer la performance de leurs systèmes de partage en temps réel de données relatives aux missiles nord-coréens.
Lors de leur rencontre le 18 août à Camp David, dans le Maryland, le président Yoon Suk Yeol, son homologue américain Joe Biden et le Premier ministre japonais Kishida Fumio ont convenu de renforcer la coopération dans le domaine de la sécurité, y compris par le biais d'exercices annuels conjoints. Leur dernier exercice de défense antimissile avait eu lieu en juillet.