Le président russe Vladimir Poutine. Photo: rianovosti |
Le Kremlin a souligné que ce décret économique ne sera pas sa seule réponse aux sanctions occidentales. Ce lundi, le ministère russe des Finances a ordonné aux entreprises domestiques de convertir en roubles 80% de leurs recettes en devises étrangères. Le vice-président du Conseil de sécurité russe Dmitri Medvedev a déclaré, le 26 février, que la Russie pourrait revoir ses relations avec tous les pays qui ont imposé des sanctions à son encontre.
Ce lundi également, le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère et de sécurité, Josep Borrell, a déclaré que toute tentative de devenir membre du bloc pourrait prendre des années. Plus tôt dans la journée, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait demandé à l’UE l’adhésion immédiate. Les présidents de huit pays d’Europe centrale et orientale membres de l’UE ont également appelé l’UE, dans une lettre ouverte, à octroyer immédiatement à l’Ukraine le statut d'État candidat. Cependant, les responsables européens ont affirmé que la procédure d'adhésion s’étale sur plusieurs années et demande aux candidats de procéder à des réformes majeures pour se conformer aux normes de l’UE.
En ce qui concerne la crise russo-ukrainienne, la Maison-Blanche a rejeté lundi la proposition du président ukrainien qui souhaitait que les États-Unis instaurent une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine. Selon l’attachée de presse de la Maison-Blanche, Jen Psaki, cela pourrait entraîner les États-Unis dans un conflit direct avec la Russie. «Ce serait certainement une escalade et cela nous placerait potentiellement dans une situation de conflit militaire avec la Russie. Ce n’est pas quelque chose que le président veut faire», a-t-elle souligné.