Des personnes fuient la zone d'affrontements à Port-au-Prince, en Haïti, le 20 mars 2024. Photo: AFP/AVI |
Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a tiré la sonnette d’alarme sur une insécurité alimentaire sans précédent, une insécurité qualifiée d’aigüe pour 5 des 11,5 millions d’habitants. Pour 1,6 million d’entre eux, l’urgence est extrême.
La vallée d’Artibonite, grenier du pays, est actuellement aux mains de forces armées. Le PAM indique avoir besoin de 95 millions de dollars au cours des 6 prochains mois pour poursuivre ses actions humanitaires. De son côté, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avertit que la situation déjà catastrophique à Port-au-Prince pourrait dégénérer au cours des prochaines semaines, si les combustibles venaient à se raréfier et que l’accès aux approvisionnements médicaux essentiels n’était pas rapidement amélioré.
Pendant ce temps, de plus en plus nombreux sont les Haïtiens fuyant les violences dans leur pays arrêtés par les pays voisins sur leur chemin de migration illégale, et rapatriés de force.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés appelle les pays à s’abstenir de renvoyer les migrants haïtiens qui ont besoin d’une protection internationale.