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Selon le chef des Nations Unies Antonio Guterres, il s’agit de la pire crise mondiale depuis que l’ONU a été fondée il y a soixante-quinze ans.
Les derniers chiffres publiés mercredi montrent que les cas explosent aux États-Unis: au moins 4.076 morts. Le président Donald Trump a préparé son pays au pire dans les deux semaines qui viennent.
Le continent européen compte chaque jour un peu plus de morts. L’Italie et l’Espagne ont publié mardi de lourds bilans de 837 et 849 morts respectivement en vingt-quatre heures. Le premier, qui recense 12.428 morts depuis février, a prolongé les mesures de confinement jusqu’au 12 avril au moins. Le second compte désormais plus de 8.000 morts.
La situation dans d’autres pays européens n’est pas aussi dramatique, mais suscite cependant de grandes inquiétudes. Le Royaume-Uni a connu le plus grand nombre de morts sur une journée (381, dont un adolescent de 13 ans), confirmant l’accélération de l’épidémie et portant son bilan à 1.789 morts. En Allemagne, le nombre de décès (732) et de contaminations (67.366) a également augmenté. Les Pays-Bas, un des rares pays européens à ne pas avoir mis en place de confinement strict, comptent désormais plus de 1.000 morts
Pour freiner la propagation de la pandémie, plus de 3,6 milliards de personnes, soit 46,5 % de la population mondiale, sont appelées ou contraintes par leurs autorités à rester chez elles. Dernière grande ville en date, Lagos, la capitale économique du Nigeria et ses 20 millions d’habitants, sont interdits de sortie.