Les forces de sécurité gabonaises patrouillent dans les rues de la capitale Libreville. Photo: AFP/AVI |
La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a condamné le coup d’État au Gabon et a appelé au retour de l’ordre constitutionnel dans ce pays.
Le président du Nigéria, Bola Tinubu, qui assure actuellement la présidence de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a indiqué qu’il travaillait en étroite collaboration avec d’autres dirigeants en Afrique pour résoudre la situation.
Le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell a exprimé sa profonde préoccupation devant la situation au Gabon. Les diplomates européens recherchent une solution à la crise, mais n’envisagent pas de plan d’évacuation de ressortissants, comme c’était le cas au Niger, a-t-il indiqué.
Pendant ce temps, le porte-parole du Département d’État américain Matthew Miller a déclaré que Washington s’opposait à la prise de pouvoir et à la transition inconstitutionnelle de pouvoir par l’armée. Les États-Unis appellent les responsables à libérer et à garantir la sécurité des membres du gouvernement et de leurs familles. Ils incitent également les parties à faire preuve de retenue, à respecter les droits de l’homme et à résoudre leurs différends pacifiquement par le dialogue.
Le gouvernement militaire au Gabon a annoncé la tenue, le 4 septembre prochain, de la cérémonie d’investiture du président par intérim Brice Oligui Nguema.
L’opposition l’a appelé à procéder à un recomptage des votes lors de l’élection présidentielle tenue la semaine dernière. Elle estime que le vrai vainqueur était son candidat et non pas le président renversé Ali Bongo. L’opposition a également invité le gouvernement militaire à dialoguer pour trouver la meilleure solution pour l’avenir du pays.