Pour stopper la destruction de la planète et de ses ressources, les pays du monde ont jusqu’au 19 décembre, pour conclure le «cadre mondial pour la biodiversité» de la prochaine décennie à travers une vingtaine d’objectifs à atteindre d’ici 2030 (protection de 30 % des terres et des mers, réduction de moitié de l’utilisation de pesticides, restauration de millions d’hectares dégradés…).
L’annonce, par une poignée de pays riches d’un rehaussement de leurs soutiens financiers pour la biodiversité dans les pays en développement pourrait détendre l’atmosphère, après des tensions mercredi sur ce point névralgique. La question financière, qui crispe les discussions, a connu une avancée jeudi après que l’Australie, le Japon, les Pays-Bas, la Norvège, l’Espagne et les États-Unis ont tous annoncé une augmentation de leurs engagements. «Ce pas en avant est extrêmement important», a déclaré le commissaire européen chargé de l’environnement, Virginijus Sinkevicius.
Ces six pays se joignent ainsi à l’Allemagne, à la France, à l’Union européenne, au Royaume-Uni et au Canada. Ces nouvelles annonces et le rappel des engagements existants sont le bon signal dont Montréal a tant besoin, s’est félicité Claire Blanchard de l’ONG WWF International.