Les pourparlers de paix tenus à Istanbul mardi 29 mars. Photo: AFP/ TTXVN |
Selon lui, la Russie ne compte pas renoncer à insister pour que l'Ukraine reconnaisse la perte de la Crimée, annexée par l'armée russe en 2014, et l'indépendance des territoires de Donetsk et Louhansk. Dans une interview à la chaîne de télévision Rossiya 24, Vladimir Medinsky a indiqué que «pour la première fois depuis des années», l’Ukraine était prête à négocier avec la Russie, en proposant de ne pas adhérer à l’OTAN, de ne pas autoriser l’installation de bases étrangères sur son territoire ni de posséder d’armes de destruction massive.
«J'éprouve un sentiment d'optimisme sur le cycle de négociations d'Istanbul», a déclaré de son côté le négociateur ukrainien Mykhaïlo Podolyak au lendemain des discussions avec la Russie, ajoutant que la proposition de créer un système de garanties de sécurité pour l'Ukraine en échange de sa neutralité ne ferait l'objet d'un référendum national qu'une fois achevé le retrait des troupes russes sur les positions qu'elles détenaient avant l'offensive lancée le 24 février.