De la fumée s'élève à la suite d'une frappe aérienne menée par Israël sur Beyrouth, au Liban. Photo: THX/TTXVN

Cependant, le mouvement exige que le dossier libanais soit intégré aux initiatives de paix pour Gaza.

Nabih Berri, président du Parlement libanais, a transmis aux médiateurs qatariens et égyptiens que le Hezbollah acceptait de "dissocier les fronts" pour mettre en œuvre la résolution 1701, à condition que le conflit libanais soit pris en compte dans les pourparlers de paix pour Gaza. Dans le même temps, le gouvernement libanais a déposé une nouvelle plainte auprès de l'ONU concernant les incursions israéliennes sur son territoire entre le 15 et le 24 octobre. Selon le ministère des Affaires étrangères et des Migrations libanais, la plainte exprime des préoccupations concernant l'invasion militaire terrestre sur le territoire, causant de nombreux dommages en vies humaines et en biens. Le Liban appelle le Conseil de sécurité à exercer des pressions sur Israël pour un respect total de la résolution 1701, en débutant par un cessez-le-feu immédiat.

Parallèlement, les affrontements se poursuivent. Le ministère libanais de la Santé a rapporté la mort de 21 personnes à la suite de frappes israéliennes dans le sud du pays. De son côté, Israël a indiqué que des tirs en provenance du Liban avaient touché le nord du pays, cependant, la majorité a été interceptée et le reste est tombé dans des zones désertes.