A quelques jours de la COP25 à Madrid, les autorités espagnoles travaillent d'arrache-pied pour organiser en seulement quelques semaines la grande réunion annuelle sur la lutte contre le changement climatique. Gabriel BOUYS / AFP |
La contestation sociale a contraint le gouvernement chilien à jeter le gant de l’organisation de la COP25. L’Espagne a fait offre de services dans la foulée. La conférence climat se tiendra donc finalement à Madrid, sous présidence chilienne.
Cette dernière a annoncé vouloir faire de la COP25 une « Blue COP », avec une attention particulière portée à la préservation des océans, et à la biodiversité en général.
La Belgique, qui été reconnue par l’Onu comme un « Blue leader », profitera de la COP pour continuer à plaider pour l’adoption d’un traité international consacrant une sanctuarisation de 30% du territoire marin mondial.
La question de l’ambition climatique sera bien entendu au cœur de la COP25, dont le slogan est « Time for action ». Un récent rapport de l’Onu confirme que les objectifs de l’accord de Paris (limiter le réchauffement mondial bien en-deça de 2°C et si possible à 1,5°C) se sont encore éloignés en 2018. L’année dernière a connu un nouveau record d’émissions de gaz à effet de serre.
Les engagements pris jusqu’ici par les États sont insuffisants et conduisent la planète vers un réchauffement de +3,2°C. Le niveau des engagements devra donc être triplé pour atteindre l’objectif de 2°C et au moins quintupler pour tenir l’objectif d’1,5°C.