C’est ce qu’a annoncé mercredi 21 juillet leur comité de soutien, qui salue "une main tendue" par le gouvernement, puisqu'il leur a été proposé de faire valoir des "circonstances exceptionnelles", comme un ancrage long en Belgique, ou, pour un plus petit nombre, "la possibilité d'une protection internationale".
Le Premier ministre belge, Alexander De Croo, a réagi immédiatement en estimant que "mettre fin à la grève de la faim est la seule bonne décision". "Un gouvernement ne peut jamais accepter le chantage", a ajouté le dirigeant libéral flamand dans un communiqué distinct.
Cette grève de la faim entamée le 23 mai sur trois sites bruxellois occupés par les sans-papiers mettait sous pression le gouvernement belge, une fragile coalition de sept partis associant notamment libéraux, socialistes et écologistes.